@article{10.18756/edn.77.121, title = {{El{\'e}ments de physique et exp{\'e}rience de laboratoire en mati{\`e}re de cristallisation du chlorure cuivrique en pr{\'e}sence d{'}additif}}, shorttitle = {{El{\'e}ments de physique et exp{\'e}rience de laboratoire en mati{\`e}re de cristallisation du chlorure cuivrique en pr{\'e}sence d{'}additif}}, author = {Barth, Jean-Georges}, journal = {Elemente der Naturwissenschaft}, year = {2002}, volume = {77}, pages = {121--124}, url = {https://dx.doi.org/10.18756/edn.77.121}, doi = {10.18756/edn.77.121}, issn = {p-ISSN 0422-9630}, language = {fr}, abstract = {

La m{\'e}thode de cristallisation sensible, d{\'e}sormais appel{\'e}e cristallisation avec additif, pour souligner le caract{\`e}re volontaire de l{'}ajout, est un ph{\'e}nom{\`e}ne faisant intervenir une foulitude de param{\`e}tres exp{\'e}rimentaux dont la variabilit{\'e} influe sur sa reproductibilit{\'e}. Il s{'}agit, ici, de rapprocher des {\'e}l{\'e}ments de physique des observations exp{\'e}rimentales et empiriques et de faire ressortir les aspects principaux du chapitre {\guillemotleft}mat{\'e}riel et m{\'e}thode{\guillemotright} {\`a} standardiser dont la maîtrise paraît essentielle pour am{\'e}liorer la reproductibilit{\'e} des r{\'e}sultats.

La nucl{\'e}ation primaire et la croissance cristalline sont des ph{\'e}nom{\`e}nes complexes fonctions de la sursaturation (la zone de sursaturation est une zone m{\'e}tastable; la valeur de la sursaturation (β) est exprim{\'e}e par le rapport des concentrations (C)/(Cs), o{\`u} (C) est le point repr{\'e}sentatif de la solution dans la zone m{\'e}tastable et Cs la concentration de solubilit{\'e}). Ces ph{\'e}nom{\`e}nes sont principalement influenc{\'e}s par les tensions superficielles et la diffusion des unit{\'e}s de croissance. Pour que la nucl{\'e}ation soit possible, il est au moins n{\'e}cessaire que soit positive la force motrice de la cristallisation (∆µ= kTlnβ, o{\`u} ∆µ repr{\'e}sente la diff{\'e}rence de potentiel chimique entre celui de la solution sursatur{\'e}e et celui de la solution satur{\'e}e, k la constante de Bolzmann et T la temp{\'e}rature) et que soit franchie la barri{\`e}re {\'e}nerg{\'e}tique (∆G*) au del{\`a} de laquelle la nucl{\'e}ation primaire est possible (r{\&}gt;r*, o{\`u} r est le rayon du germe, si pour simplifier on l{'}assimile {\`a} une sph{\`e}re). Lorsque sera atteint le seuil de la sursaturation critique (β* pour une concentration Ci), le syst{\'e}me devient instable et la transition de phase se produira {\`a} grande vitesse. [...]
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}, annote = {

La m{\'e}thode de cristallisation sensible, d{\'e}sormais appel{\'e}e cristallisation avec additif, pour souligner le caract{\`e}re volontaire de l{'}ajout, est un ph{\'e}nom{\`e}ne faisant intervenir une foulitude de param{\`e}tres exp{\'e}rimentaux dont la variabilit{\'e} influe sur sa reproductibilit{\'e}. Il s{'}agit, ici, de rapprocher des {\'e}l{\'e}ments de physique des observations exp{\'e}rimentales et empiriques et de faire ressortir les aspects principaux du chapitre {\guillemotleft}mat{\'e}riel et m{\'e}thode{\guillemotright} {\`a} standardiser dont la maîtrise paraît essentielle pour am{\'e}liorer la reproductibilit{\'e} des r{\'e}sultats.

La nucl{\'e}ation primaire et la croissance cristalline sont des ph{\'e}nom{\`e}nes complexes fonctions de la sursaturation (la zone de sursaturation est une zone m{\'e}tastable; la valeur de la sursaturation (β) est exprim{\'e}e par le rapport des concentrations (C)/(Cs), o{\`u} (C) est le point repr{\'e}sentatif de la solution dans la zone m{\'e}tastable et Cs la concentration de solubilit{\'e}). Ces ph{\'e}nom{\`e}nes sont principalement influenc{\'e}s par les tensions superficielles et la diffusion des unit{\'e}s de croissance. Pour que la nucl{\'e}ation soit possible, il est au moins n{\'e}cessaire que soit positive la force motrice de la cristallisation (∆µ= kTlnβ, o{\`u} ∆µ repr{\'e}sente la diff{\'e}rence de potentiel chimique entre celui de la solution sursatur{\'e}e et celui de la solution satur{\'e}e, k la constante de Bolzmann et T la temp{\'e}rature) et que soit franchie la barri{\`e}re {\'e}nerg{\'e}tique (∆G*) au del{\`a} de laquelle la nucl{\'e}ation primaire est possible (r{\&}gt;r*, o{\`u} r est le rayon du germe, si pour simplifier on l{'}assimile {\`a} une sph{\`e}re). Lorsque sera atteint le seuil de la sursaturation critique (β* pour une concentration Ci), le syst{\'e}me devient instable et la transition de phase se produira {\`a} grande vitesse. [...]
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} }